Article final

Voici enfin l’article final de mon blog après de nombreuses réflexions et réajustements suite à vos commentaires.

Thème du blog 

Mon intervention va porter sur la distinction entre la réalité et la fiction car c’est quelque chose auquel j’ai beaucoup été confrontée durant mon stage de première année. Je trouvais intéressant de faire une intervention éducative sur ce sujet car les enfants dont je devais m’occuper avaient tendance à reproduire des comportements vus préalablement à la télévision sans se rendre compte des implications et des dangers que ces attitudes pouvaient entrainer dans la réalité.

L’image d’en-tête de ce blog représente des yeux car c’est par le regard que les jeunes voient tout cela. En effet, un regard ne doit pas se réduire aux deux yeux mais ça va beaucoup plus loin car ça permet à chacun d’entre nous de réaliser des choses aussi. J’ai choisi comme couleur d’arrière-plan le rouge car elle permet de représenter à la fois les risques et dangers de la fiction ainsi que leur héros fétiche « Spiderman ». Au niveau vidéo, j’ai choisi de reprendre plusieurs extraits des différents épisodes de « Spiderman ». Cela permet de voir les positions adoptées par le héros dans les films en comparaison avec celles que les enfants imitent.

Contexte 

Mon intervention se déroulera auprès d’un groupe de six enfants âgés de 7 à 11 ans placés dans une institution par le juge. Toutefois, on pourrait très bien réaliser cette intervention dans une école car cette tendance au mimétisme touche la plupart des jeunes.

Choix du public

J’ai réalisé mon stage de première année en tant qu’éducateur spécialisé avec des  enfants/adolescents de 7 à 11 ans placés par le juge dans une institution. Ce public m’a particulièrement interpellé car j’ai pu constater durant ce stage que ces jeunes étaient souvent confrontés aux médias tels que la télévision et l’ordinateur. De plus, c’est une tranche d’âge où les enfants sont en début de période de construction « identitaire ». En d’autres termes, ils éprouvent le besoin de s’identifier à quelqu’un pour grandir, pour se forger. Comme la télévision influence énormément les jeunes, ils ont tendance à s’identifier à quelqu’un qu’ils considèrent comme quelqu’un de bon. Par exemple, les jeunes de l’institution s’identifiaient souvent au héros « Spiderman » en mettant son costume et en imitant celui-ci. Je trouve qu’il est important que j’agisse de manière préventive en les confrontant à une intervention qui aborde la distinction entre la réalité et la fiction. A mon sens, comparer deux vidéos abordant une situation similaire mais où l’une se déroule dans la réalité et l’autre dans la fiction est une manière de les prévenir des risques encourus dans la réalité lorsqu’on reproduit la fiction comme monter sur les portes, etc. C’est donc pourquoi j’ai décidé de faire mon intervention avec ce public.

Besoins du public

Durant mon stage, j’ai constaté que ces jeunes croyaient trop souvent et facilement ce qui était dit ou montré dans les médias. Ils traitaient les informations de manière brute sans y réfléchir, sans se poser de questions et surtout sans les remettre éventuellement en cause.

Le besoin premier de ce public est qu’il comprenne bien les risques et dangers en se distinguant le fictif du réel. A cette tranche d’âge, les enfants sont souvent confrontés à différents types de médias comme la télévision, l’ordinateur et les jeux-vidéos. Les jeunes de l’institution sont autorisés à regarder la télévision qu’à des moments bien déterminés. Quant aux ordinateurs, ceux-ci ne sont disponibles que pour les moins de douze ans s’ils demandent l’autorisation aux éducateurs de l’institution. Les jeunes âgés de plus de douze ans peuvent aller sur les ordinateurs une fois que leurs devoirs sont terminés. Leurs besoins consistent à leur montrer que représenter  des positions imaginaires, réalisées par des effets spéciaux comme dans le film « Spiderman »  sont un danger pour eux s’ils les réalisent en réalité. Ces positions sont imaginées pour les impressionner et pour les divertir. Il est donc primordial qu’ils comprennent bien qu’ils peuvent se mettre en danger eux-mêmes en réalisant ce genre de positions « surréalistes ».

Mon positionnement

Mon rôle serait de les recadrer par rapport à ce que leur font croire la télévision notamment et de leur faire prendre conscience qu’il y a une limite, une frontière entre la réalité et la fiction. Ils sont souvent insouciants comme la plupart des enfants. Mon but serait de leur faire comprendre que tout ce qui est dit et visualisé n’est pas forcément la réalité. A cet effet, je gèrerai entièrement l’intervention en leur passant des vidéos, en animant le débat par rapport à leurs prises de position,…

Intervention

Consignes / sensibilisation

Quand j’expliquerai les consignes, je devrai prendre en compte les caractéristiques et les besoins du public afin de leur expliquer de façon la plus claire et précise possible pour eux.  Ils doivent comprendre avant tout que mon activité est dans un but éducatif et que mon objectif n’est pas de leur interdire de voir ce genre de film.  Il sera important d’être dans une ambiance de dynamique de groupe, en prenant compte de l’avis de chacun et aussi en favorisant leur participation.  Je leur rappellerai les règles de base telles que : il ne faut pas critiquer l’avis de l’autre et le respecter, respecter le temps de parole des autres, respecter les consignes, rester attentif et ne pas se dissiper, lever son doigt quand on veut donner son avis, respecter le matériel mis à disposition.

Objectifs  visés 

–      Différencier le vrai du faux

–      Développer leur esprit critique

–      Leur faire prendre conscience des représentations que l’ont peut se faire en regardant différents médias tels que la télévision et l’ordinateur

–     Leur faire prendre conscience des dangers et des risques qu’ils peuvent encourir lorsqu’ils reproduisent le fictif dans la réalité

–    Leur faire comprendre le but de ces positions imaginaires et surréalistes développées par les cinéastes.

 

Temps :  en une après-midi

Matériel 

– Une télévision

– Une clé USB sur laquelle seront mises les deux vidéos

Organisation spatiale

L’intervention se déroulera dans la salle de détente de l’institution car celle-ci est équipée d’une télévision et elle permet de rassembler tous les enfants au même moment.

Intervention

Durant mon stage, j’ai constaté que les enfants avaient souvent tendance à s’identifier à leur super héros comme Spiderman en mettant le costume de celui-ci et en essayant de monter sur les bords des portes ou sur les murs de l’institution. Ils tentaient aussi d’adopter d’autres positions comme lâcher leur main et essayer d’attraper un fil. Cette situation dépasse la réalité pour moi.

Le but de mon intervention est de leur faire comprendre que nous vivons dans un monde réel et qu’il y a des dangers qui existent dans la vie réelle qui ne sont pas reproduits dans la fiction.

Déroulement de l’intervention 

   Dans un premier temps, je commencerai par débattre avec les enfants sur les raisons et l’utilité de cette intervention. Mon analyse par rapport aux six approches médiatiques se fera selon des questions types :

–         Peut-on réellement monter sur les murs, sur le bord des portes comme Spiderman ? Quels sont les risques engendrés par ce type de comportement ?

–         Peut-on avoir des pouvoirs magiques comme Spiderman ?

–         Savez-vous comment ils réalisent ces positions imaginaires dans le film  de manière générale ?

–         Est-ce que ces cascades sont réalisées par des effets spéciaux ?

–         Dans quel but le personnage « Spiderman » réalise-t-il ces différentes positions ?

–         Que trouvez-vous de bon dans ce personnage ? Pourquoi le considérez-vous comme un héros ?

   Ensuite, je ferai une analyse de ce que pensent les enfants par rapport à mes questions-types. Ce sera également l’occasion de leur expliquer simplement que le cinéma cherche à captiver l’attention des spectateurs en jouant sur les émotions afin de faire croire aux « gens normaux » qu’on peut être extraordinaire.

Pour moi, la seule façon de leur montrer la différence entre la réalité et la fiction est de leur faire visionner deux vidéos, une qui montre la réalité et l’autre qui est tirée de la fiction bien évidemment. Ainsi, je leur montrerai une vidéo de Spiderman qui grimpe au mur et ensuite je leur demanderai comment ils interprètent cette séquence. Puis, je leur montrerai une vidéo d’un enfant qui imite Spiderman et qui finit par tomber. Je leur demanderai à nouveau comment ils interprètent cette image.

Après le visionnage de ces deux vidéos, je leur demanderai ce qu’ils trouvent de réel et de fictif dans chacune des vidéos. Je leur demanderai également de s’exprimer sur les dangers qu’ils perçoivent dans la réalité en reproduisant ce genre de positions.

Je clôturerai mon intervention par un débat final en reprenant leurs avis par rapport aux réflexions qu’ils auront faites préalablement sur la différence entre le réel et le fictif. Je leur expliquerai également que le but de mon intervention n’est pas de leur interdire de regarder Spiderman mais de leur faire prendre conscience qu’un super héros n’existe que dans les films.


Analyse selon les six approches médiatiques

Langage

Grâce à cette vidéo, on peut voir les différentes positions de Spiderman à travers les trois films en gros, moyen et petit plans. Il y a également un bruit qui est associé à chaque scène et plus particulièrement, à la position.  L’éclairage des plans est souvent sombre lorsque « Spiderman » agit la nuit alors que ceux-ci sont très clairs quand l’action se déroule durant la journée. Ces effets ont un but et un sens et n’ont pas été réalisés par hasard. En effet, jouer sur la luminosité, le bruitage et sur les plans permet de captiver l’attention des spectateurs en les stimulant et en faisant varier leurs émotions.

Technologies

C’est un décor réel mais influencé par des effets spéciaux. Spiderman a un visage humain afin que les spectateurs puissent davantage s’identifier à lui mais en même temps, il a des capacités hors-normes qui permettent de stimuler leur imagination. C’est pourquoi le héros est admiré de tous. Grâce à cette vidéo, je pourrai montrer les différentes positions possibles effectuées par Spiderman tout au long du film.

Représentations :

La représentation psycho-sociale qui est mise en évidence dans le film Spiderman est de sauver l’humanité. Spiderman est considéré comme un héros, un modèle, un sauveur. C’est pourquoi les enfants l’admirent et veulent l’imiter car ils reproduisent alors ce qui pour eux représente le « bon », ce qui est accepté socialement. Le but du producteur est d’attirer le regard de l’enfant à travers  les positions magiques alors que ceci est simplement tiré de la fiction.

Typologie 

La typologie du film est précisément de divertir son public. C’est un film de science-fiction qui essaie de mettre l’enfant dans la peau du héros et de donner aux spectateurs l’envie de faire comme le héros. Les positions et les effets spéciaux sont là pour impressionner et nous emmener dans l’imaginaire.

Public

Ce genre de vidéo est destiné aux enfants de plus de 8 ans et plus particulièrement les jeunes-adolescents. Le but de mon intervention est de faire comprendre à ce public qu’on peut tous avoir un héros, un modèle mais que nous vivons dans un monde réel et que nous ne possédons pas les capacités de celui-ci. Il faut qu’ils sachent qu’il y a des dangers qui existent dans la vie réelle qui ne sont pas produits dans la fiction.

Producteurs

Le producteur a créé ce film dans le but de divertir et d’impressionner ses spectateurs à travers une histoire captivante qui met en valeur le « héros ».

Prévention 

A mon avis, la distinction entre la réalité et la fiction requiert un apprentissage et est une question d’éducation. C’est pourquoi, il est important que les parents préviennent leurs enfants des risques et des dangers des médias. Il faut donc qu’ils soient attentifs à leur expliquer ce qui est représenté dans les films par exemple. Pour cela, les parents ne doivent pas laisser les enfants sans surveillance devant la télévision et il est important que ceux-ci vérifient ce que leur progéniture regarde. Ensuite, ils devront s’attacher à parler avec les enfants de ce qu’ils ont compris et de ce qu’ils ressentent. Il faut qu’ils saisissent que la télévision n’est pas la réalité et que ce sont des acteurs qui jouent et qu’ils sont filmés par des professionnels.

Conclusion

Pour terminer, je voudrais que mon public ressorte de cette activité en ayant atteint les cinq objectifs spécifiques cités ci-dessus.

J’espère aussi que les enfants se rendront compte que l’éducation aux médias est quelque chose d’utile dans la vie. J’aimerais aussi que mon intervention leur ait permis de prendre conscience des risques qu’il peut y avoir en confondant réalité et fiction et que cette dernière est un monde à part même si elle peut parfois paraitre similaire à la réalité .

J’espère également que mon intervention leur permettra de développer leur esprit critique par rapport à ce genre de film de science-fiction auquel ils seront confrontés dans l’avenir.

Je vous remercie pour tous les commentaires et l’aide que vous m’avez apportés durant la construction de ce blog.

Analyse selon les six approches médiatiques


Analyse de la vidéo  » Spider-Man Main Theme & Awesome »

Langage

Grâce à cette vidéo, on peut voir les différentes positions de Spiderman à travers les trois films en gros, moyen et petit plans. Il y a également un bruit qui est associé à chaque scène et plus particulièrement, à la position.  L’éclairage des plans est souvent sombre lorsque « Spiderman » agit la nuit alors que ceux-ci sont très clairs quand l’action se déroule durant la journée. Ces effets ont un but et un sens et n’ont pas été réalisés par hasard. En effet, jouer sur la luminosité, le bruitage et sur les plans permet de captiver l’attention des spectateurs en les stimulant et en faisant varier leurs émotions.

Technologies

C’est un décor réel mais influencé par des effets spéciaux. Spiderman a un visage humain afin que les spectateurs puissent davantage s’identifier à lui mais en même temps, il a des capacités hors-normes qui permettent de stimuler leur imagination. C’est pourquoi le héros est admiré de tous. Grâce à cette vidéo, je pourrai montrer les différentes positions possibles effectuées par Spiderman tout au long du film.

Représentations 

La représentation psycho-sociale qui est mise en évidence dans le film Spiderman est de sauver l’humanité. Spiderman est considéré comme un héros, un modèle, un sauveur. C’est pourquoi les enfants l’admirent et veulent l’imiter car ils reproduisent alors ce qui pour eux représente le « bon », ce qui est accepté socialement. Le but du producteur est d’attirer le regard de l’enfant à travers  les positions magiques alors que ceci est simplement tiré de la fiction.

Typologie :

La typologie du film est précisément de divertir son public. C’est un film de science-fiction qui essaie de mettre l’enfant dans la peau du héros et de donner aux spectateurs l’envie de faire comme le héros. Les positions et les effets spéciaux sont là pour impressionner et nous emmener dans l’imaginaire.

Public

Ce genre de vidéo est destiné aux enfants de plus de 8 ans et plus particulièrement les jeunes-adolescents. Le but de mon intervention est de faire comprendre à ce public qu’on peut tous avoir un héros, un modèle mais que nous vivons dans un monde réel et que nous ne possédons pas les capacités de celui-ci. Il faut qu’ils sachent qu’il y a des dangers qui existent dans la vie réelle qui ne sont pas produits dans la fiction.

Producteurs

Le producteur a créé ce film dans le but de divertir et d’impressionner ses spectateurs à travers une histoire captivante qui met en valeur le « héros ».


Intervention

Intervention :

Durant mon stage, j’ai constaté que les enfants avaient souvent tendance à s’identifier à leur super héros tel que Spiderman en mettant le costume de celui-ci et en essayant de monter sur les bords des portes ou sur les murs de l’institution. Ils tentent aussi d’adopter d’autres positions comme lâcher leur main et essayer d’attraper un fil. Cette situation dépasse la réalité pour moi.

Le but de mon intervention est de leur faire comprendre que nous vivons dans un monde réel et qu’il y a des dangers qui existent dans la vie réelle qui ne sont pas reproduits dans la fiction.

Déroulement de l’intervention :

   Dans un premier temps :   Je commencerai par débattre avec les enfants sur les raisons et l’utilité de cette intervention. Je leur demanderai également si on peut réellement monter au mur, sur le bord des portes comme Spiderman et aussi si ses pouvoirs magiques peuvent exister en réalité.

 

 

Outils : visionnage de vidéos à l’aide d’un support audio-visuel dans la salle de détente de l’institution

 

   Ensuite, je ferai une analyse de ce que pensent les enfants. Afin de distinguer la réalité de la fiction, je leur montrerai une vidéo de Spiderman qui grimpe au mur et ensuite je leur demanderai comment ils interprètent cette séquence.

Puis,  je leur montrerai une vidéo d’un enfant qui imite Spiderman et qui finit par tomber. Je leur demanderai à nouveau comment ils interprètent cette image.

 

Pour moi, la seule façon pour leur montrer la différence entre la réalité et la fiction est de leur faire visionner deux vidéos, une qui montre la réalité et l’autre qui est tirée de la fiction bien évidemment.

Après le visionnage de ces deux vidéos, je leur demanderai ce qu’ils trouvent de réel et de fictif dans chacune des vidéos. Je leur demanderai également de s’exprimer sur les dangers qu’ils perçoivent dans la réalité en reproduisant ce genre de positions. Je clôturerai mon intervention par un débat final et en leur expliquant que le but de mon intervention n’est pas de leur interdire de regarder Spiderman mais de leur faire prendre conscience qu’un super héros n’existe que dans les films.

Changement de public

Après plusieurs réflexions, mon projet initial, c’est-à-dire de faire comprendre à des personnes atteintes d’un handicap mental la différence entre la réalité et la fiction, s’avère très compliqué à mettre en œuvre sur le terrain. En effet, chaque personne a des difficultés différentes et il faudrait donc adapter l’intervention en fonction de chacun. J’ai donc décidé de garder la même problématique mais de changer de public et de choisir des enfants/adolescents de 7 à 11 ans placés par le juge dans une institution. Cette idée de public m’est venue grâce à mon stage de première année de bachelier en éducateur spécialisé. Ces jeunes sont souvent confrontés aux médias tels que la télévision et l’ordinateur.

Mon public sera constitué d’enfants et adolescents entre 8 et 11 ans placés par le juge dans une institution. J’ai réalisé mon stage d’accompagnement psycho-éducatif avec ce public. Grâce à mon expérience avec ces jeunes, j’ai pu remarquer que les ordinateurs et la télévision faisaient partie de leur quotidien.

Ces jeunes pouvaient regarder la télévision qu’à des moments bien déterminés. Quant aux ordinateurs, ceux-ci n’étaient disponibles que pour les moins de douze ans s’ils demandaient l’autorisation aux éducateurs de l’institution. Les jeunes âgés de plus de douze ans pouvaient aller sur les ordinateurs une fois que leurs devoirs étaient terminés.

A cette tranche d’âge, les enfants sont souvent confrontés à différents types de médias comme la télévision, l’ordinateur et les jeux-vidéos. A mon sens, il est primordial que ceux-ci comprennent que tout ce qui est dit et visualisé n’est pas forcément la réalité.

Durant mon stage, j’ai constaté que ces jeunes croyaient trop souvent et facilement ce qui était dit ou montré dans les médias. Ils traitaient les informations de manière brute sans y réfléchir, sans se poser de question et surtout sans les remettre éventuellement en cause.

Grâce à ces observations, j’ai pu relever différents objectifs à atteindre :

–       Différencier le vrai du faux

–       Développer leur esprit critique

–       Leur faire prendre conscience des représentations que l’ont peut se faire en regardant différents médias tels que la télévision et l’ordinateur.

Présentation de la fiche EAM

 Mon public cible: personnes adultes atteintes d’un handicap mental modéré à sévère. J’ai réalisé mon stage de cette année avec ce public. Le seul média qui faisait partie de leur quotidien était la télévision.

Besoins du public:  suite à des expériences quotidiennes, j’ai pu constater que ces personnes pouvaient croire beaucoup de choses par rapport à ce qu’ils voyaient à la télévision ou qu’ils pouvaient être choqués par certaines images violentes dans des films de science fiction comme le seigneur des anneaux.

Mes objectifs:

Au cours de ces constatations durant mon stage, j’ai pu rélever différents objectifs:

– Différencier le vrai du faux

– Développer un esprit critique

– Leur faire prendre conscience des représentations que l’ont peut se faire en regardant la télévision

– Etre moins naif

Interventions: 

L’activité que je compte réaliser se fera à l’institution. Celle-ci se déroulera sur deux ou trois demi-journées plus ou moins dans le salon de l’institution.

Au niveau de l’intervention, j’avais pensé leur montrer deux vidéos, dont une qui représenta la fiction de la télévision et une autre la réalité  de celle-ci afin qu’ils puissent bien comprendre la différence. Ensuite, je leur proposerai de dessiner ce qu’ils ont vu sur les vidéos sur une feuille de papier, ce qui pour eux était réel d’un coté de la feuille et de l’autre ce qui était fictif.

A partir de ces dessins, je ferai un cercle de parole afin de partager l’avis de chacun par rapport aux vidéos.

Je referai ensuite une deuxième intervention  qui aura pour but de leur montrer la différence entre l’image et le son  par deux vidéos différentes. Par exemple, je tenterai de leur faire comprendre que ce n’est pas parce qu’on voit un chien parler que celui-ci parlera en réalité. Cela est souvent arrivé durant mes constatations à mon stage.

Pour conclure, une discussion finale sera organisée afin de constater s’ils ont bien pu faire la différence entre la réalité et la fiction de la télévision.

J’ai pris cette photo car pour moi elle représente bien le fictif du réel, car durant mes stages durant plusieurs films, beaucoup de personnes atteintes d’un handicap mental pensaient que ce personnage « avatar » existait dans la réalité au point de souhaiter de rencontrer celui-ci.

Ces informations sont bien de l’éducation aux médias et non par les médias. Pourquoi? parce qu’on observe, on critique et on analyse ensemble.

Mon objectif ultime après cette intervention est qu’ils comprennent bien la différence et puissent développer un esprit critique par rapport à la fiction et la réalité.